Quel type de bois pour une meilleure efficacité d’un insert cheminée ?

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L’insert est une excellente solution qui vous permet d’accroître le rendement énergétique de votre cheminée, à moindre travaux et à frais raisonnables. Cependant, la performance énergétique de votre dispositif dépendra du modèle choisi, de ses dimensionnements mais aussi du choix de votre bois de chauffage. Voici quelques informations qui vous permettront de choisir plus efficacement votre bois afin d’optimiser la performance de votre insert cheminée.

Un bois de chauffage de qualité est d’abord un bois sec

Un bois présentant un taux d’humidité trop important peut réduire le rendement de votre insert cheminée de 50 à 75%. Ce bois aura une propension plus grande à encrasser votre cheminée – augmentant le risque de transmission du feu au conduit d’évacuation – et à libérer des substances polluantes lors de la combustion. Le taux d’humidité est la première caractéristique à prendre en compte pour le bois de chauffage ; il conditionne le rendement énergétique du combustible et constitue un critère plus important que le choix même du type de bois utilisé. Lors de votre achat, une première astuce pour vérifier un taux d’humidité raisonnable consiste à entrechoquer les bûches l’une contre l’autre : l’obtention d’un bruit sec est un bon indice d’un niveau d’humidité réduit. Cependant, lorsque le fabricant le propose, la meilleure solution est d’étudier le contrôle de l’hygrométrie réalisé par humidimètre pour bois de chauffage qui vous fournira des informations plus objectives et plus précises. Après achat, que le bois soit déjà sec ou contenant un taux d’humidité encore trop élevé, il s’agit de stocker le bois sous abri – de préférence bien exposé au vent – sous forme de bûche de 33 cm ou de rondins. L’obtention d’un taux d’humidité satisfaisant, c’est-à-dire entre 12 et 15%, nécessite deux ans de stockage minimum (un bois fraîchement coupé présente un taux d’humidité d’environ 75%).

Le pouvoir calorifique du bois de chauffage dépend de l’essence choisie

Le deuxième critère de choix consiste à étudier le pouvoir calorifique des différentes essences de bois selon les nomenclatures disponibles (100 correspondant au bois qui donnent le plus de chaleur par dm3). Ainsi, selon la nomenclature des types de bois, dans l’ordre ceux-ci se classent de la manière suivante :
Charme : 1006. Orme : 84
Chêne : 997. Hêtre : 80
Frêne : 928. Saule : 71
Érable : 919. Sapin : 70
Bouleau : 8910. Aulne : 67
Il est conseillé d’éviter d’utiliser des bois résineux (notamment les conifères type Epicéa, Cyprès…) qui peuvent présenter des pouvoirs calorifiques important mais qui donnent peu de braises. De même, le bois de châtaigner qui fait pourtant parti des feuillus durs – très appréciés pour le chauffage – éclate lors de la combustion, ce qui peut engendrer quelques désagréments. Le bois de hêtre est vivement conseillé. Il dispose d’un important pouvoir calorifique, produit de bonnes braises et de belles flammes. Il dégage également une hauteur appréciable. Le bouleau est également un excellent bois de chauffage, de par son important pouvoir calorifique et par la qualité de ses flammes et de ses braises. Seul inconvénient, il brûle rapidement. Le chêne est également un excellent combustible même s’il produit des flammes moins agréables. Il dispose d’un haut pouvoir calorifique et produit une combustion idéale. Cependant, son importante contenance en tanins nécessite une période de séchage plus longue, soit de 3 ans dont 2 années au gré des intempéries pour éliminer les tanins au maximum.